un Soir un Film

Death sentence

TITRE: Death sentence

REALISATEUR: James Wan

ACTEUR PRINCIPAL: Kevin Bacon

GENRE: thriller

ORIGINE: américain

ANNEE: 2007

DUREE: 1h45

 

Nick Hume a réussi sa vie : une carrière en or, une belle demeure et une famille unie. Mais un soir qu’il rentre d’un match de hockey avec son aîné, ce dernier est froidement assassiné sous ses yeux. Qu’y a-t-il de plus horrible pour un père que d’assister à la mort de son propre fils ? Si ce n’est de s’entendre dire par son avocat que le meurtrier n’aura qu’une peine légère ? Nick refuse qu’il en soit ainsi et part en guerre contre le gang qui lui a ôté sa raison de vivre.

 

Vous pensez peut-être : « encore un film américain où le père de famille ne peut plus faire confiance à la loi et se fait justice lui-même. Rien de nouveau ». Vous n’avez pas tord, à quelques détails près. Le premier est que le père en question n’est nul autre que Kevin Bacon, l’excellent interprète d’Henry dans Meurtre à Alcatraz produit en 1995, qui contribue grandement à la réussite de ce film. Un deuxième détail est que certes le scénario a des airs de déjà vu mais la trame même du film est bien plus sombre que celle d’autres titres du genre. Ce long-métrage est plus personnel. Son cœur porte plus sur le drame que vit cette famille que sur l’action qui en découle.

 

Toutefois les scènes d’action sont aussi un point fort du film. La scène de course poursuite qui s’achève dans un immeuble parking est réussie. J’ai notamment apprécié le fait que la grande majorité de ce passage a été réalisé en une seule prise de vue. En effet, la caméra suit le héro à l’intérieur du parking puis en sort pour passer les étages puis y rentre de nouveau pour retrouver Nick sans qu’on change de caméra. Une sorte de travelling hors norme (les travellings sont généralement verticaux, horizontaux ou en zoom). Après recherche, cela s’appelle un « plan-séquence ». Les scènes d’action de la fin du film sont tout aussi bonnes. On se retrouve plongé à l’intérieur d’un hôpital désaffecté, dans des lieux chaotiques aux airs d’enfer urbain.

 

Le choix des armes est aussi intéressant dans ce passage. Nick se sert principalement d’un fusil de chasse à double coups, ce qui donne plus de violence à chaque coup qu’il tire en raison de la détonation de l’arme. Tandis que ses ennemis utilisent plus des pistolets, même si certains ont un fusil (de calibre inférieur à celui du héro). Une autre différence entre les deux camps est que les membres du gang tirent bien plus que lui, lui qui prend son temps pour soigner chacun de ses tirs. Ces procédés créent un homme froid et déterminé bien différent du père de famille du début. Et c’est cette métamorphose qui est essentielle dans Death sentence.

 

Je regrette juste la fin que je trouve un peu laissée en suspens.

 

Un bon film d’action ! un autre titre du genre à voir est Un homme à part avec Vin Diesel, produit en 2002.

 

Pierre

 


par VENT0LINE



08/04/2012
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