un Soir un Film

Alien

TITRE: Alien

REALISATEUR: Ridley Scott

ACTRICE PRINCIPALE: Sigourney Weaver

GENRE: science-fiction

ORIGINE: américain, britannique

ANNEE: 1979

DUREE: 1h56

 

Alien est de la même époque que Star Wars Un nouvel espoir, sorti deux ans auparavant. Pourtant ces films sont diamétralement opposés de par leur vision des voyages spatiaux et de par leur réalisation.

 

En effet, Star Wars offre un univers fourmillant d’êtres et de vaisseaux qui ne ressemblent à rien de ce que nous connaissons tandis que Ridley Scott nous propose un futur bien plus similaire au monde de 1979. Lorsque George Lucas nous régale de vaisseaux aux allures jusqu’alors jamais vues, Alien se déroule dans un vaisseau fait de murs blancs entiers de petites loupiottes qui clignotent anarchiquement, d’écrans télé basse qualité sur lesquels défilent des lignes de code incompréhensibles et des boutons par centaines (ce qui peut nous laisser sceptique quant à l’avenir puisque même dans ce futur les ingénieurs ne réussissent pas à simplifier la prise en main des véhicules…). Cette interprétation du futur est bien moins avant-gardiste que La Guerre des Etoiles.

 

Cependant Alien ne souffre pas de la comparaison puisque son but n’est pas de nous transporter dans un univers inconnu et de nous faire voyager mais plutôt de nous faire vivre la sombre angoisse de l’équipage du vaisseau commercial Nostromo, en prise avec un alien plus qu’hostile.

 

Et c’est mission réussie. L’atmosphère étouffante provient de la rupture entre l’avant et après intrusion de l’alien dans le vaisseau. En effet, avant le drame nous découvrons un vaisseau parfaitement éclairé, aux murs d’un blanc impeccable et conçu pour assurer le confort de ses membres. Mais une fois l’alien à l’intérieur, le film bascule dans des décors où même l’espoir a renoncé à aller. Soudainement tout est très sombre, les murs ne sont plus que des grilles rouillées, crachant une vapeur gênante, les couloirs sont étroit et il faut se baisser pour passer. A cela s’ajoute le fait que dans ce dédale de boyaux, il est impossible d’anticiper d’où va jaillir la bête, chaque intersection peut se transformer en piège mortel.

 

Le réalisateur a fait le choix d’alterner plans longs qui laissent le temps au spectateur d’observer la tension qui règne dans le vaisseau et de scruter le décor dans l’espoir de localiser l’alien avant qu’il ne bondisse et rafales de plan rapides lorsque le monstre fond sur sa proie, ce qui augmente l’incompréhension de ce qui se passe et la sensation d’être désarmé et pris au piège.

 

Chacun retiendra sa scène fétiche mais tout le monde se rappellera de la fameuse scène où dans la cantine, le bébé alien jaillit d’un membre de l’équipage et des moments ou il ouvre la bouche.

 

un film à voir au moins une fois (mais attention à ne pas y prendre goût, sinon vous aurez une longue série à visionner!)

 

Pierre

 


Alien (1979 - Ridley Scott) - Official Trailer... par Eklecty-City



12/03/2012
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