Tenacious D in: the pick of destiny
TITRE: Tenacious D in : the pick of destiny
REALISATEUR: Lyam Linch
ACTEURS PRINCIPAUX: Jack Black, Kyle Glass
GENRE: comédie musicale
ORIGINE: américain
ANNEE: 2005
DUREE: 1h33
JB fuit le domicile parental alors qu’il n’est encore qu’un enfant pour poursuivre son rêve : devenir le plus grand rockeur que la Terre ait porté. Pour cela il se rend à Hollywood, qu’il met plus d’une bonne dizaine d’années à atteindre. Il rencontre alors Kyle sur la promenade et c’est le trait de génie douteux ! Ils se mettent en tête de conquérir le monde du rock ensemble mais ils ont négligé un léger détail : leur absence complète de talent. Ils décident donc de dérober un médiator aux capacités démoniaques sensé leur en donner. C’est ainsi que débutent les péripéties de nos deux héros au ventre rebondi.
Pour certains, le rock est une religion et Tenacious D est le récit de deux fidèles en quête du Graal : le médiator satanique. Il est donc logique que la narration prenne la forme d’une comédie musicale pour conter de telles aventures.
Il n’est pas non plus étonnant de découvrir Jack Black derrière cette idée extravagante. En effet, l’acteur a tourné dans de nombreux films imprégnés de cet humour particulier et celui-ci sue son humour par tous les pores et pour raison : Jack Black y est acteur, scénariste et producteur. Il est d’ailleurs épaulé par Ben Stiller, l’un des grands manitous de la comédie familiale américaine, producteur exécutif de Tenacious D : in the Pick of destiny. Il fait en plus une brève apparition à la 34ème minute du film ; le vendeur du grand magasin de musique. De plus ce film est l’adaptation cinématographique de l’aventure du groupe de rock Tenacious D créé par Jack Black et Kyle Gass dont l’album fut disque de platine… Cela explique le fait que les personnages principaux portent le nom des acteurs.
Le film commence sur les chapeaux de roues avec un Jack Black junior, saisissant de ressemblance avec la version adulte, qui nous sert un morceau de rock pour lequel il a autant de talent que son aîné lorsqu’il s’agit de mimiques faciales. Le morceau marquant la rencontre des deux héros sur la promenade est tout aussi divertissant. Tout comme le clin d’œil à Orange Mécanique de l’incontournable Stanley Kubrick.
Mais l’humour s’estompe au fil du scénario et l’histoire en vient à s’égarer par moments. Le passage avec le yéti est une déception visuelle: les effets spéciaux agressent la vue et les gags sont plus que lourds. Le rythme finit par s’essouffler et l’on passe d’un film divertissant à du n’importe quoi incontrôlé.
Un film pour ceux qui ont la « foi » et aiment les références rock ou qui sont fans de Jack Black (qui a joué dans de bien meilleurs films, heureusement). Pour les autres, passez votre chemin.
Pierre
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